Sérotonine dans tous ses états
On l’appelle l’hormone du bonheur. En réalité, c’est la molécule du renoncement silencieux. Celle qui t’apprend à survivre, mais t’empêche de vivre.
Pour la plupart des gens la sérotonine est l’hormone du bonheur, désolé de vous décevoir mais comme pour tous les autres terriers dans lesquels je me suis amusé à creuser (Le cancer de la peau, le scam du cholestérol, les huiles de graines, l’inversion dopaminergique, ou encore la prospection dermatologique…) , il va falloir comme on dit chez nous remettre l’église au milieu du village.
Pour commencer je tiens à vous indiquer que je ne sais pas vraiment en combien de partie se post sera découpé tant il y a à dire... J’avertis tout de suite les réfractaires à la lecture ou ceux qui ne souhaitent pas s’informer quittez ce post immédiatement
🌪️ Le mythe de la sérotonine heureuse
La vérité est que la sérotonine — qu’on présente à tort comme une hormone — est en réalité un neurotransmetteur et une aminoamine, mais elle agit comme une hormone sur tout le système : vasculaire, digestif, nerveux et hormonal.
Et sa réalité physiologique, c’est qu’elle incarne la défaite, la dépression, l’anhédonie, l’agressivité, la vasoconstriction, l’hypogonadisme, voire certains profils autistiques.
Et je vais même enfoncé le clou la vérité est que la sérotonine est l’hormone de la défaite/dépression/anhédonie/agressivité/vasoconstriction/hypogonadisme/autisme elle est toxique en excès et vous transforme en une petite larve craintive.
Oui je pèse mes mots et vais développer ça dans cette suite d’article à son sujet. Elle est même étudiée et plébiscitée sournoisement depuis des décennies par les gouverneMENTs mondialistes car elle est le premier vecteur d’asservissement silencieux des foules. C’est bon je vous ai assez mis l’eau à la bouche ? On continue
On nous bassine depuis des décennies : la sérotonine serait la “happy hormone”, le petit shot de bonheur biochimique. Belle opération marketing ! La réalité de terrain, c’est tout l’inverse. Quand la sérotonine prend le dessus, c’est la fête aux vaisseaux serrés : le sang circule au compte-gouttes dans le cerveau, l’oxygène manque à l’appel, migraines et brouillard mental garantis.
En bonus ? Elle agit comme un anesthésiant : tu ne ressens plus l’alerte, tu tolères l’inconfort… et tu restes sur la plaque brûlante sans broncher.
Mais ce n’est pas fini : elle excite la production d’œstrogènes en stimulant l’aromatase, l’enzyme qui transforme la testostérone en œstrogènes — un mécanisme sournois qui finit par saboter ta thyroïde.
Résultat ? Métabolisme au ralenti, énergie en berne.
Enfin, elle active le mode « résignation molle » : parfait pour qui rêve de foules dociles et bien rangées, prêtes à tout avaler sans broncher.
Moralité : la sérotonine, c’est moins la molécule du bonheur… que celle du consentement passif.
🧠 Le cercle vicieux du stress moderne
Oublie tout de suite le fantasme d’un équilibre automatique : dans le monde moderne, il y a mille façons de finir surdosé en sérotonine – et tu les croises tous les jours :
Premier suspect : l’intestin. Entre gluten trafiqué, additifs planqués dans chaque rayon et flore intestinale au tapis, ton microbiote n’a plus rien du chef d’orchestre : il libère ses fameuses endotoxines, qui font grimper la sérotonine en flèche.
Deuxième étage : le stress urbain. Sirènes de flics, LED froides, notifications toutes les trente secondes… Tu respires en mode panique, le cortisol monte, tu ventiles mal, résultat : encore un shoot de sérotonine pour tenir le coup, mais tu t’enfonces dans la brume.
Troisième round : la lumière – ou plutôt l’absence de vraie lumière. Pas de soleil le matin, overdose d’écrans le soir : ton cycle circadien explose, la mélatonine se dérègle, la sérotonine fait la java la nuit, adieu clarté mentale.
Dernier pilier : les carences. Iode, magnésium, vitamine B3, cuivre… Quand ces briques de base manquent, ton métabolisme cale, la respiration cellulaire tourne au ralenti, alors devine quoi : la sérotonine redevient la béquille par défaut du système.
Deux ou trois de ces cases cochées ? Bienvenue dans le brouillard et l’apathie.
C’est le cercle vicieux le plus sous-estimé de la physiologie moderne. Tout commence par un stress aigu : une embrouille au boulot, un pic inflammatoire, un coup de fil anxiogène… Bam, l’adrénaline explose, histoire de t’offrir un sprint de survie.
Mais cette montée d’adrénaline a un prix : elle puise sans pitié dans tes réserves de glucose. Résultat ? Hypoglycémie en embuscade, fatigue qui s’installe, tu t’effondres.
Le corps ne lâche pas l’affaire : il déclenche le plan B. D’abord le cortisol pour te maintenir debout, puis – quand la corde est usée – la sérotonine qui arrive en mode anesthésiant. Pas pour te sauver : juste pour t’empêcher de sentir la douleur du crash.
Sauf que la sérotonine, elle ne vient pas seule : elle resserre les vaisseaux, asphyxie ton cerveau, étouffe ton énergie.
Et là, le piège se referme : tu te sens nul, sans jus, sans clarté, alors tu stresses… et la boucle recommence, encore et encore.
⚡ Sortir du brouillard : réactiver le terrain
Mettre des mots sur ce cycle, c’est déjà commencer à l’apprivoiser.
Voilà la vraie étape zéro du reset.
Pour quiconque comprend la véritable nature de cette hormone, il est impératif de la réduire par tous les moyens nécessaires. Alors, comment faire ?!
La « manière naturelle » d’y parvenir est de vivre dans un environnement sûr et stimulant, avec un travail ou un passe-temps qui procure un sentiment d’utilité, en évitant les aliments qui irritent l’intestin (l’endotoxine est l’un des inhibiteurs les plus puissants de la production d’énergie et stimule la libération de sérotonine) et en entretenant des relations saines et encourageantes. Mais nous nous trouvons de plus en plus dans un monde où les gens se font de moins en moins confiance, où la plupart des aliments disponibles dans le commerce contiennent des additifs cancérigènes qui détruisent nos microbiotes, et où les libertés et la croissance sont étouffées et pietinées par les gouvernements.
Nos sociétés sont désormais composées de personnes malades, en déclin prononcé qui n’ont plus l’énergie de collaborer et de former des sociétés fondées sur la confiance, mais qui vous marchent sur la tête ou vous poignardent à tout moment pour s’élever un peu plus.
(Si jamais vous vous reconnaissez dans cette dernière tirade vous pouvez quitter cette page)
Pour beaucoup de gens, le simple fait de vivre dans les grandes villes contemporaines est aussi sérotoninergique que de boire une bouteille de Prozac chaque jour.
Vous pouvez faire le choix maintenant d’aller vivre dans des environnements avec des aliments frais et non altérés, beaucoup de soleil et d’air pur, des chaînes d’approvisionnement stables et courtes, et loin du stress de la grande ville. (Ca existe encore, oui oui…) Et je vous y invite fortement ! Malheureusement, ce n’est pas possible ou faisable pour la plupart des gens, “changer et choisir leur environnement”. En fait si c’est faisable mais je modère mon discours c’est nécessaire pour faire passer l’information…
Nous avons des obligations, des relations et des emplois qui nous maintiennent ancrés dans l’agitation des grandes villes. Absolument rien n’est fait pour améliorer les choses ou vous permettre d’initier un tant soit peu ces changements. Je vais aller un peu plus loin : Lorsque les gens comprendront réellement ce qu’est la sérotonine, je pense que nous passerons de 30% de réveillés à 60%
La sérotonine est en fait un analgésique produit par votre propre corps, qui vous permet de vous sentir à l’aise dans des endroits inconfortables. Son excès va vraiment foutre en l’air votre esprit comme rien d’autre ne le fera jamais Il provoque la constriction des vaisseaux sanguins du corps, et du cerveau en particulier, limitant le flux sanguin vers le cerveau et donc l’oxygénation des cellules cérébrales.
Mais en plus de cela, lorsque la sérotonine est élevée, elle provoque une excitation du système nerveux, il devient alors excessivement actif et réactif et vous fait beaucoup trop réfléchir. Cette introduction réalisée quelle solution sont possibles ? (Continuons de creuser)
Avec peu de contrôle sur la myriade de facteurs de stress auxquels nous sommes confrontés, nous devons recourir à la réduction de la sérotonine par des moyens externes et artificiels. C’est une première alternative qui mérite d‘être explorée.
Tout d’abord, il existe pas mal de recherches et d’études sur la prise de T3 (thyroïde) qui va diminuer la sérotonine en augmentant l’énergie cellulaire (la sérotonine est l’hormone principalement responsable de la limitation de l’énergie cellulaire).
La T3 (triiodothyronine) augmente la consommation d’oxygène cellulaire, ce qui inverse littéralement le terrain sérotoninergique : là où la sérotonine freine, la T3 redonne de la combustion.
Cette stratégie est efficace mais elle a ses limites. La sérotonine stimule la formation d’œstrogènes, certaines personnes présentant un taux élevé d’œstrogènes peuvent être résistantes à la thyroïde exogène (l’œstrogène bloque l’activité de la T3). Il faut également plusieurs mois pour se régénérer et constater les bienfaits de la thérapie thyroïdienne. De plus, face à des facteurs de stress/irritants/toxines majeurs, les « progrès » peuvent être perdus car les hormones du stress bloquent et inversent l’activité de la thyroïde.
Une autre solution consiste à agir sur la respiration, je m’explique : La sérotonine réduit le flux sanguin vers le cerveau, la dopamine l’augmente.
Inversement un flux sanguin plus important vers le cerveau augmente la dopamine, tandis qu’un flux sanguin réduit augmente la sérotonine.
Le CO2 augmente le flux sanguin vers le cerveau en « relaxant » les vaisseaux sanguins et en éliminant les composés inflammatoires tels que l’acide lactique en améliorant le métabolisme cellulaire (il accélère les mitochondries et transporte l’oxygène dans la cellule en l’éliminant de l’hémoglobine).
Le CO₂ n’est pas un déchet, c’est un messager métabolique essentiel. Il maintient la dilatation vasculaire et l’oxygénation cérébrale — c’est la clef d’une dopamine stable et d’un esprit clair.
La respiration est un moyen de contrôler tout cela.
Globalement, plus vous expirez longuement, plus il y a de dopamine dans votre corps plus vous réussirez dans la vie, c’est aussi simple que ça. (A la condition quand même que le reste de la physio soit quand même sensiblement équilibrée ;))
Des expirations plus longues et environ 5 à 6 respirations par minute augmenteront en flèche vos niveaux de CO2.
Alors pourquoi tout le monde ne le fait-il pas ?
Parce que ça nécessite un contrôle mental, le stress a tendance à nous rendre plus « gourmands en air » en activant un état sympathique dans notre corps, ce qui fait chuter notre tolérance au CO2.
En fin de compte, tout est mental alors ?! Une autre information et pas des moindre et on atteint le pilier environnemental et plus précisément l’environnement lumineux : L’obscurité est un facteur de stress dont on ne peut se protéger qu’en dormant. L’obscurité déclenche de grandes libérations de sérotonine, c’est pourquoi on réfléchit trop la nuit (et on prend aussi de mauvaises décisions) Se lever tôt et se coucher tôt a un ÉNORME avantage sur votre rapport sérotonine/GABA Vous avez le droit de ne pas être d’accord avec moi, mais vous avez aussi le droit de faire également vos recherches et d’expérimenter le changement de rythme.
Je vais continuer de creuser le terrier de la sérotonine dans les jours qui arrivent si vous le voulez bien , on est loin d’avoir terminé.
🔥 7 jours pour relancer ta clarté mentale
Mais je vous partage quand même un type de plan que je pourrais utilisé si j’avais à travailler avec quelqu’un en excès de sérotonine :
Si tu veux comprendre comment réguler naturellement ta sérotonine, mesurer tes progrès avec la HRV, et appliquer un plan concret de 7 jours pour réactiver ton terrain — la suite est pour toi.
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