Messieurs cet article est pour vous ;)⤵️
On vous a répété mille fois que "vous êtes ce que vous mangez".
Mais la réalité est plus fine, plus profonde, plus vivante :
vous devenez ce que vous assimilez.
Et parfois, ce que vous assimilez dialogue directement avec votre génome.
Pas symboliquement. Littéralement.
C’est ce qu’on appelle le transfert horizontal d’information biologique : une notion encore largement ignorée du grand public, mais qui redéfinit les frontières entre alimentation, biologie et évolution.
Ce que vous mangez ne se limite pas à des calories ou à des macros.
Cela transporte une charge informationnelle, une signature biologique, qui peut reprogrammer en profondeur vos tissus, vos hormones, et votre potentiel vital.
Je reparlerai à plusieurs reprises ici dans de futurs articles de l’organothérapie, aux bienfaits exceptionnels.
🐗 Toutes les viandes ne se valent pas : certaines sont profondément androgéniques
Il serait naïf de croire que toutes les viandes ont le même impact sur votre terrain hormonal.
La physiologie de l’animal que vous consommez parle à la vôtre.
Parmi les espèces domestiques, deux mâles reproducteurs sortent du lot :
Le verrat (porc mâle entier)
L’étalon (cheval mâle reproducteur)
Ce n’est pas un hasard. Ce sont les deux animaux qui possèdent la plus forte densité de cellules de Leydig dans le tissu testiculaire.
Et ces cellules sont les usines biologiques à testostérone, les générateurs endogènes de stéroïdes anabolisants naturels.
C’est confirmé par la littérature scientifique :
“Among the domestic animals, only the stallion shows a comparable abundance of Leydig cells in the interstitium”
— Fawcett et al., 1973“Parmi tous les animaux domestiques, seul l’étalon présente une abondance comparable de cellules de Leydig à celle du verrat” (Fawcett et al., 1973).
Consommer la viande, les organes, ou les tissus de ces animaux revient à absorber une matrice hautement androgénique, contenant :
des résidus stéroïdiens naturels,
des signaux protéiques,
des vésicules bioactives.
Mais ce n’est qu’un des niveaux de lecture.
Il y a plus profond encore.
📖 Qui sont ces cellules de Leydig, et pourquoi sont-elles essentielles ?
Les cellules de Leydig sont des cellules interstitielles situées dans les testicules, principalement responsables de la synthèse de la testostérone à partir du cholestérol, via l’enzyme-clé P450scc (cholesterol side-chain cleavage enzyme).
Elles sont fortement influencées par la LH (hormone lutéinisante), qui active la voie de biosynthèse stéroïdienne :
Cholestérol → Pregnénolone → DHEA → Androstènedione → Testostérone
L’abondance de ces cellules dans les testicules d’animaux non castrés (verrats, étalons, taureaux entiers) explique leur profil hormonal unique — et donc la richesse bioactive de leur tissu musculaire et conjonctif.
🧠 Pourquoi ça compte quand on mange ces animaux ?
Contrairement à des viandes issues d’animaux castrés (souvent le cas dans l’élevage moderne pour éviter l’agressivité, les odeurs, et optimiser la croissance), les animaux entiers contiennent des résidus hormonaux naturels, porteurs d’information physiologique et potentiellement androgéniques.
Mais au-delà de la simple présence de testostérone résiduelle, la structure tissulaire (graisse, collagène, sang, exosomes) porte les empreintes du terrain endocrinien de l’animal.
Et comme le rappelle l’étude de Fawcett :
“La densité des cellules de Leydig est un marqueur direct du potentiel stéroïdogène d’un animal.”
C’est ce qui fait du verrat et de l’étalon deux modèles alimentaires singuliers, en termes de bio-signature hormonale.
Mais là ou ça devient intéressant c'est que ce développement est un exemple et que la démarche est également applicable à la totalité des aliments d'origine animale que vous consommez. (Leur origine et leur qualité)
Continuons de creuser dans le terriers des Exosomes🐇⤵️
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