Lumière, hormones & myéline : ce qu’on ne vous dit pas sur la Sclérose en plaques
Un guide vitaliste sur la SEP🧶👇
On nous a expliqué que la sclérose en plaques (SEP) était une “maladie auto-immune” avec des origines et des causes plus ou moins farfelues en fonction de l'individu qui posait le diagnostic...
"Des lésions de myéline" le plus souvent invoqué... il y a aussi une autre histoire que je tiens à vous partager:
Celle de la relation entre lumière, hormones oubliées et mitochondries épuisées ...
Parce que les chiffres parlent. Et ils sont dérangeants.
➡️Le profil hormonal caché des patients SEP
Les études montrent une signature claire :
Alpha-MSH 🔻
Bêta-endorphines 🔻
Vitamine D 🔻
Mélatonine 🔻
Cortisol 🔺
ACTH 🔺
Alors vous allez me dire c'est quoi ce charabia...
En clair : moins de messagers protecteurs, plus d’hormones de stress. Et quand je dis Stress je parle de tous les stress. (Endogènes et exogènes)
Certains diront qu'il s'agit d'un simple “détail”.
Je leur répondrai qu'il s'agit en réalité d'un véritable point de bascule.
Explications 👇
➡️Le vrai coupable : notre rupture avec la lumière
Notre biologie s’est façonnée sous un ciel ouvert, baignée par le soleil, calée sur son rythme.
Aujourd’hui ?
On vit sous néons, scotchés aux écrans, noyés dans la lumière bleue artificielle et les EMF omniprésents.
Résultat :
🔸La production naturelle d’alpha-MSH et de bêta-endorphines chute.
🔸La mélatonine s’effondre.
🔸Le cortisol grimpe en flèche.
🔸Et les mitochondries — nos centrales énergétiques — se dérèglent, produisant moins d’ATP et plus de radicaux libres.
Un cocktail parfait pour dérégler l’axe POMC, ce chef d’orchestre hormonal qui pilote à la fois le stress, le sommeil, la réponse immunitaire… et même la réparation de la myéline.
➡️Myéline, hormones sexuelles et neurostéroïdes : l’effet domino
Peu de gens en parlent, mais ce dérèglement hormonal touche aussi… vos hormones sexuelles. Quand le POMC est perturbé, il affecte directement ou indirectement :
🔹La synthèse,
🔹Le transport,
🔹L’utilisation de la testostérone, des œstrogènes et de la progestérone.
🔹Et ce n’est pas tout : des neurostéroïdes comme la DHEA, l’alloprégnanolone ou le 3β-diol chutent aussi.
Ces molécules sont des protecteurs naturels du cerveau et des nerfs.
Moins de lumière. Moins de mélatonine. Moins de neurostéroïdes.
Résultat : la myéline se régénère moins bien.
➡️Un problème moderne, une réponse ancestrale et vitaliste
La SEP est l'archetype de la maladie liée à notre environnement moderne :
Trop peu de soleil,
Trop de lumière artificielle,
Trop de stress chronique,
Trop de rupture avec les cycles naturels.
Mais il y a une bonne nouvelle : la biologie nous donne des leviers.
Réexposer la peau et les yeux à la lumière naturelle : l’UVB, via la vitamine D, booste la mélatonine, l’alpha-MSH, les endorphines.
Réduire la lumière bleue et les nnEMF : limiter les écrans le soir, protéger le sommeil, restaurer la production de neurostéroïdes.
Renforcer les mitochondries : nutrition, respiration, mouvement, photobiomodulation.
La lumière est un médicament oublié. Sans elle, nos hormones se taisent. Et sans elles, la myéline meurt.
➡️Comprendre, c’est déjà agir
La sclérose en plaques n’est pas une fatalité. C’est un déséquilibre systémique. Une guerre silencieuse entre l’environnement moderne et nos programmes biologiques ancestraux.
Le corps sait réparer. Mais encore faut-il lui redonner ses signaux primordiaux.
(Même axe de développement que la senescence, article d'hier)
Le soleil. Le rythme. La nuit. Le silence des ondes.
C’est là que commence la régénération. 🌿
➡️Je termine sur ces quelques termes clés si jamais vous vous êtes posés quelques questions à la lecture de cet article :
🔹 POMC (Pro-Opiomélanocortine) Protéine précurseur, produite dans l’hypophyse, qui est “découpée” en plusieurs hormones majeures : ACTH, alpha-MSH, bêta-endorphines…
Ces messagers régulent le stress, la pigmentation, le métabolisme énergétique, l’immunité et la réparation de la myéline.
🔹 Alpha-MSH (Hormone alpha-mélanostimulante) Peptide dérivé du POMC, produit dans la peau et le cerveau. Il joue un rôle crucial dans :
La pigmentation cutanée
La réponse anti-inflammatoire
La réparation neuronale
La production de bêta-endorphines Dans la SEP, ses niveaux chutent, ce qui réduit la neuroprotection.
🔹 Bêta-endorphines
Molécules “plaisir” produites à partir du POMC. Elles agissent comme antalgiques naturels, régulent l’humeur et le stress, soutiennent les mitochondries et participent à la régulation immunitaire.
🔹 ACTH (AdrenoCorticoTrophic Hormone)
Hormone issue du POMC, produite par l’hypophyse. Elle stimule les glandes surrénales pour sécréter du cortisol. Dans la SEP, l’ACTH est souvent anormalement élevée, contribuant à l’excès de cortisol et à l’inflammation chronique.
➡️Les neurostéroïdes et leurs acteurs clés
🔹 Neurostéroïdes
Famille de stéroïdes produits directement dans le cerveau (principalement dans les neurones et cellules gliales), indépendamment des glandes endocrines.
Ils modulent :
L’activité des neurotransmetteurs (GABA, glutamate, sérotonine)
La plasticité neuronale
La réparation de la myéline
La gestion du stress et des émotions
Contrairement aux stéroïdes périphériques, les neurostéroïdes agissent localement, là où ils sont produits, et participent directement à la neuroprotection et à la régénération neuronale.
Petit zoom necessaire sur les 2 grandes familles de stéroides :
Il existe deux origines principales pour les stéroïdes dans le corps :
🔹 Les stéroïdes périphériques (classiques)
Produits principalement par les glandes endocrines → surrénales, ovaires, testicules.
Exemple : cortisol, testostérone, progestérone, œstrogènes.
Leur production dépend d’ordres hormonaux venant du cerveau (axe hypothalamo-hypophysaire).
Ces stéroïdes circulent dans le sang et agissent à distance sur différents organes, y compris le cerveau.
Exemple concret :
L’ACTH produite par l’hypophyse stimule les surrénales → elles fabriquent cortisol et DHEA → ces hormones circulent dans le sang et atteignent le cerveau.
🔹 Les neurostéroïdes (locaux)
Produits directement dans le cerveau, notamment dans les neurones et les cellules gliales (astrocytes, oligodendrocytes).
Leur synthèse ne dépend pas des glandes endocrines périphériques.
Ils sont produits localement, sur demande, là où ils sont nécessaires.
Ils agissent sur place, souvent dans la même zone où ils ont été fabriqués, sans passer par la circulation sanguine.
Exemple concret :
Quand ton cerveau subit un stress oxydatif ou une inflammation locale (comme dans la SEP), certaines cellules gliales produisent de l’alloprégnanolone pour :
calmer l’excitabilité neuronale,
réduire l’inflammation,
stimuler la réparation de la myéline.
➡️Pourquoi c’est crucial dans la SEP
Dans la sclérose en plaques, on observe souvent :
Une baisse des neurostéroïdes protecteurs (DHEA, alloprégnanolone, 3β-diol)
Une perturbation du POMC et des hormones du stress
Une inflammation chronique qui détruit la myéline
Or, comme ces neurostéroïdes sont fabriqués directement dans le cerveau, leur déficit signifie que le cerveau perd sa capacité d’autodéfense locale. Même si tu as assez de DHEA dans le sang, si le cerveau n’en fabrique pas là où il faut, l’axone et la myéline ne sont pas protégés.
➡️L'analogie vitalholis pour clarifier le tout :
Imagine une ville :
Les glandes endocrines = usines centrales qui produisent des hormones et les envoient par camions partout dans le pays.
Les neurostéroïdes = petites usines locales, installées dans chaque quartier du cerveau, qui fabriquent directement sur place, exactement quand et où il y en a besoin.
Dans la SEP, ces usines locales ralentissent ou s’arrêtent → et c’est une des raisons pour lesquelles la réparation de la myéline devient insuffisante.
🔹 DHEA (Déhydroépiandrostérone) Stéroïde produit par les glandes surrénales et le cerveau. Précurseur de la testostérone et des œstrogènes, il :
Protège les neurones
Réduit l’inflammation
Soutient la cognition et les mitochondries Dans la SEP, sa baisse accroît la vulnérabilité neuronale.
🔹 Alloprégnanolone Neurostéroïde dérivé de la progestérone, produit dans le cerveau.
Ses rôles :
Augmenter le GABA, favorisant la relaxation neuronale
Réduire l’excitotoxicité liée au glutamate
Stimuler la régénération des oligodendrocytes → indispensables à la myélinogenèse
🔹 3β-diol (3β-androstanediol) Métabolite de la DHT (dihydrotestostérone). Il agit sur les récepteurs aux œstrogènes du cerveau, participant à :
La régulation de l’humeur
La réduction de l’inflammation gliale
La protection de la myéline
Voila tu sais tout sur le SEP... Enfin presque😉
Si personnellement j'avais à accompagner une personne qui voudrait en finir avec ce diagnostique de mort moderne voilà comment je m'y prendrai en quelques mots supplémentaires :👇🧶
Si tu t’arrêtes ici, tu passes à côté de l’essentiel.
Dans ce qui suit, je te dévoile exactement comment j’accompagnerais une personne diagnostiquée SEP.
Pas des généralités.
Pas des slogans marketing.
Un plan d’action concret, basé sur les piliers Vitalité et les dernières découvertes sur la régénération neuronale.
🌿 Si tu veux comprendre :
Comment relancer la myélinogenèse
Comment réactiver la production de neurostéroïdes protecteurs
Comment réguler l’immunité, calmer l’inflammation et restaurer les mitochondries
… alors la suite de cet article est pour toi.
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