43 kilomĂštres. 2300 mĂštres de dĂ©nivelĂ© cumulĂ©s. 2 jours dâabsence.
Pour mieux revenir.
C'Ă©tait loin d'ĂȘtre une balade mais plutĂŽt un face-Ă -face. Avec la pierre. Le vent. La brume. La pluie. Ton souffle. Et cette petite voix qui te dit dâarrĂȘter.
Tu pars du refuge de Batera. Tu montes aux Cortalets. Et le lendemain, tu te dresses face au Canigou. đïž
Le géant catalan.
Le corps ploie. Les muscles crient. Mais ce nâest pas une affaire de jambes. Câest une guerre mentale.
Et lĂ -haut, Ă 2784 mĂštres, tu touches une croix. Mais en vĂ©ritĂ©, câest toi que tu touches.
Pas de médaille. Pas de réseau. Pas de public.
Juste toi, La montagne, Et ce quâil te reste quand tu nâas plus rien Ă prouver.
Et lĂ , tu sais ce que tu vaux, ce que tu portes. Et ce que tu dois laisser derriĂšre toi.
Alors que s'est il passé ?
Un petit Zoom sur l'intĂ©gration —ïž
Un effort qui ne pardonne pas.
Le Canigou, câest de lâendurance mĂ©canique.
Longue, lente, répétitive.
Un stress musculo-tendineux que ton corps ne connaĂźt plus si tu pratiques uniquement du HIIT ou des charges explosives. (Ce qui est mon cas)
Et pourtant...
Je suis montĂ© avec un bagage dâentraĂźnement court, nerveux, intense.
Kettlebell. KIBA. Animal flow.
Le corps prĂȘt Ă encaisser. Mais pas habituĂ© Ă durer.
RĂ©sultat ? Une douleur latĂ©rale aiguĂ« aux genoux : ce quâon appelle le syndrome de lâessuie-glace. Inflammation de la bandelette ilio-tibiale, surmenĂ©e par la descente.
Une réaction classique à une acidification locale, liée à une sur-sollicitation inhabituelle.
Le corps a tentĂ© de tamponner. Il a chauffĂ©. Et pourtantâŠ
Une récupération en une nuit.
Pas de cachets. Pas de glaçage. Juste du repos, de lâeau, du magnĂ©sium et un terrain mĂ©tabolique prĂ©parĂ©.
Pourquoi ?
Parce que lâentraĂźnement HIIT, bien conduit, forge un mĂ©tabolisme flexible, Ă©conome, capable de basculer rapidement en mode rĂ©paration.
Chaque effort court mais intense
đčaugmente la densitĂ© mitochondriale
đčamĂ©liore la sensibilitĂ© Ă lâinsuline
đčla tolĂ©rance au stress oxydatif et
đčaccĂ©lĂšre la rĂ©cupĂ©ration parasympathique.
Lâendurance, elle, favorise
đčlâacidose chronique
đčle stress oxydatif prolongĂ©
đčle cortisol.
Le HIIT sâil est bien gĂ©rĂ©, rĂ©veille le systĂšme, puis lui laisse le temps de reconstruire mieux.
Câest ce que jâai vĂ©cu : une douleur vive le soir⊠Et un rĂ©veil lĂ©ger, net, vivant.
Tu redescends. Différent. Réaligné. Rechargé.
Parce que parfois, il faut sâabsenter. Pour revenir vraiment vivant.
En conclusion je dirai qu' une fois de plus l'expérience sert et nourri le vivant.
La base de mon dĂ©veloppement depuis la crĂ©ation de Vitalholis.âš
Dans la suite de lâarticle vous retrouverez les raisons dâune activitĂ© physique adaptative et corrĂ©lĂ©e aux tempĂ©raments physiologiques, les complĂ©ments que je recommande en soutien avant et aprĂšs lâeffort et leur bĂ©nĂ©fice physiologiques.
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