QG VITALHOLIS

QG VITALHOLIS

Lait, mutation, inflammation : enquête sur une vérité ignorée"

Fin des diktats et des "On n'est pas des veaux" : place à la vérité.

Avatar de Vital Holis
Vital Holis
juil. 28, 2025
∙ abonné payant
4
6
Partager

Il était temps de revenir sur un sujet que beaucoup croient déjà tranché.

Dans les cercles dits “naturels”, les produits laitiers sont souvent jetés en bloc. Étiquetés pro-inflammatoires, mucogènes, toxiques.

On généralise. On simplifie.

Et on oublie que la nature, elle, ne produit pas en série.

Je ne parle même pas du discours conventionnel, qui ose encore recommander à nos enfants du lait stérilisé, pulvérisé, homogénéisé — souvent en poudre pour les plus petits😒 — comme source “équilibrée” de nutrition. Pendant ce temps, des intérêts industriels ont méthodiquement verrouillé le marché.

Que l’on découvre que la branche “lait infantile” de Nestlé a été revendue à Pfizer avec l’appui de nos dirigeants et comme instigateur principal notre cher monarque devrait suffire à réveiller quelques instincts parentaux. Mais la majorité continue de faire confiance…🥱

À l’État pour dire ce qu’un enfant doit boire. À l’industrie pour produire ce que la nature donne gratuitement.

Alors je vais prendre un peu de votre temps aujourd'hui pour remettre les choses à leur place.

Ce que l’on appelle “lait” dans les rayons de supermarché n’a rien à voir avec la matrice originelle du lait. Ce que l’on croit être une cause d’intolérance est souvent une conséquence d’altération. Et ce que l’on accuse d’enflammer les corps… est parfois ce qui pourrait justement les reconstruire.

Il est temps de reparler du lait vivant, du lait cru, du lait A2.

Non pas comme d’un dogme. Mais comme d’un signal biologique, reconnu par un corps restauré.

La plupart d’entre vous savent désormais à quel point le lait cru est incroyable. Mais on parle encore trop peu de la différence entre les laits A1 et A2, c’est-à-dire des types de protéines bêta-caséines qu’ils contiennent. Et c’est pourtant un facteur tout aussi important.

Les vaches semblent être les seuls mammifères connus à produire de la caséine A1. Cette mutation, issue de la caséine A2, serait apparue il y a environ 8 000 ans, à la fois chez les espèces Taurines (Bos taurus) et Zébus (Bos indicus) — toutes deux descendantes de l’Aurochs (Bos primigenius), il y a environ 100 000 ans.

Cette mutation implique une légère différence dans la chaîne de la bêta-caséine : à la position 67, là où le lait A2 possède un acide aminé appelé proline, le lait A1 présente à la place de l’histidine. Lors de la digestion, l’histidine est transformée en histamine ainsi qu’en un peptide opioïde appelé bêta-casomorphine-7 (BCM-7).

L’histamine peut provoquer toutes sortes d’inflammations et de réactions allergiques. Parmi les symptômes immédiats : éruptions cutanées, démangeaisons, gonflements, troubles respiratoires (sifflements, essoufflement), voire chocs anaphylactiques. À plus long terme : selles molles, nez qui coule, yeux larmoyants.

La BCM-7, elle, se lie aux récepteurs opioïdes dans le corps. Elle traverse la barrière hémato-encéphalique, entraînant des effets néfastes sur le comportement, des dysfonctionnements respiratoires, une prolifération des cellules immunitaires dans les artères et les veines, ainsi que des troubles au niveau de l’estomac : infections, déséquilibres hormonaux et troubles digestifs.

Parmi les pathologies associées à la BCM-7, on retrouve : maladies cardiovasculaires, athérosclérose, diabète, diabète de type 1, apnées, mort subite du nourrisson, autisme et schizophrénie.

À l’inverse, le lait A2 a montré des effets positifs : réduction de l’inflammation, amélioration de la digestion, meilleure sensibilité à l’insuline et métabolisme du glucose optimisé. Il renforce également le système immunitaire. Les nutriments y sont mieux absorbés, car le lait est plus facile à digérer.

La mutation des vaches A2 vers A1 est liée aux pratiques agricoles et d’élevage visant à augmenter la production laitière. Il existe une corrélation entre un rendement laitier élevé et la présence de la mutation A1. Quelques races indiennes sont passées en A1, mais ce sont essentiellement les races européennes qui en sont porteuses.

Ces races représentent la majorité du cheptel laitier aux États-Unis, en Europe (sauf en France), en Nouvelle-Zélande et en Australie : Ayrshire, Shorthorn, et surtout la célèbre Holstein noire et blanche, qui est en réalité la race la moins qualitative en termes de lait, mais celle qui produit le plus.

Mais plus n’est pas mieux. Vous feriez mieux de choisir du lait de Jersey ou de Guernesey, en particulier celles des îles Anglo-Normandes. On en trouve dans les magasins Bio en France suivant les régions. Leur lait contient plus de matières grasses, de protéines, de calcium, de vitamines A et D. Néanmoins, ces races ayant été croisées, la seule façon d’en avoir le cœur net est de tester leur génétique pour la production de caséine A2. Le mieux étant donc d’aller à la ferme et de communiquer avec l’agriculteur.

Tous les autres animaux laitiers utilisés par l’homme — chèvres, brebis, dromadaires, buffles, juments, ânesses, ( et bien sûr humains — produisent du lait A2.

Gardez bien cela à l’esprit : la majorité des études scientifiques sur le lait ont été menées sur du lait A1 pasteurisé. Donc, quand quelqu’un vous dit que "le lait est mauvais pour la santé", rappelez-vous simplement que cette personne ne sait même pas ce qu’est le vrai lait.


📚 Ce que la science dit (mais qu’on ne vous traduit jamais)

Voici quelques études rarement mises en avant :

  • Russian Journal of Pediatrics (2009) : BCM-7 retrouvée dans le plasma de nourrissons nourris avec des préparations contenant du lait A1. Aucune trace chez ceux nourris à l’A2.

  • Trivedi et al., Int J Food Sci Nutr (2014) : consommation de lait A1 corrélée à une plus grande perméabilité intestinale.

  • Jinsmaa & Yoshikawa, Peptides (1999) : BCM-7 identifiée comme agoniste opioïde, inhibant la motilité intestinale.

  • Laugesen & Elliott (2003) : forte corrélation entre consommation de lait A1 et incidence du diabète de type 1 dans 20 pays industrialisés.

  • McLachlan, Med Hypotheses (2001) : hypothèse étayée du rôle de la BCM-7 dans l’autisme, la schizophrénie et les troubles respiratoires infantiles.

Aucun de ces effets n’est observé avec le lait A2.


🔁 Revenir au lait, sans brutaliser le corps

Pour les organismes fragilisés, il est pertinent de procéder par étapes :

  1. Commencer par des fromages au lait cru de brebis ou de chèvre, bien affinés.

  2. Intégrer ensuite du yaourt vivant ou kefir, maison si possible, riche en bactéries protectrices.

  3. Introduire de petites quantités de lait cru A2 (chèvre, Jersey, brebis ), associé à des repas nourrissants.

  4. Observer l’impact : énergie, concentration, digestion, peau, humeur.

  5. Adapter la fréquence. Le vivant ne se standardise pas.


🧭 Conclusion : une souveraineté moléculaire

On accuse le lait.
Sans le connaître.
On évacue les symptômes.
Sans comprendre les signaux.

Le lait A2 n’est pas un aliment miracle.
C’est un aliment intact.
Non dénaturé.
Non muté.
Non trahi.

Il s’agit ici de biologie, pas de croyance.
Et dans cette biologie, la structure gouverne la fonction.

Comprendre ce qui distingue A1 d’A2, c’est reprendre la main sur un terrain abandonné au dogme.
C’est réconcilier nutrition et physiologie, au lieu de les opposer.
C’est écouter le corps sans idéologie.

Et c’est peut-être, pour certains, réouvrir la porte à un lait qui nourrit au lieu de dérégler.

Voyons un peu en quoi le lait cru A2 participe activement à l’équilibre physiologique. Et pour quelles raisons ce lait va être un véritable Game Changer dans votre quête de vitalité.👇

Continuez votre lecture avec un essai gratuit de 7 jours

Abonnez-vous à QG VITALHOLIS pour continuer à lire ce post et obtenir 7 jours d'accès gratuit aux archives complètes des posts.

Déjà abonné payant ? Se connecter
© 2025 Vital Holis
Confidentialité ∙ Conditions ∙ Avis de collecte
ÉcrireObtenir l’app
Substack est le foyer de la grande culture