Et si « tomber malade » était la preuve que votre corps fonctionne ?
Oubliez le mythe de la machine en panne. Votre corps n’est pas cassé : il s’exprime, il nettoie, il s’ajuste. Et si c’était cela, la vraie santé ?
La MAL à Dit ?
On peut manger bio, dormir avec les poules, marcher pieds nus dans la rosée, méditer chaque matin… et tout de même attraper un rhume ou une grippe.
Est-ce un échec ? Non. C’est un signe de vie.
La plupart confondent maladie et nettoyage.
Dans la vision réductionniste dominante, chaque fièvre est une agression, chaque fatigue une défaillance.
On oublie que le corps, loin d’être une machine linéaire, est avant tout un organisme cyclique, saisonnier, profondément intelligent.
Le corps élimine, il ne tombe pas en panne À la moindre accalmie, au rythme des saisons, il profite d’un ralentissement, d’un repos accru, pour purger ce qui s’est accumulé.
C’est à ce moment-là qu’apparaît le rhume, la fièvre, la diarrhée, la fatigue… autant d’outils de nettoyage. Le mucus évacue les toxines.
La fièvre brûle les déchets. La fatigue invite à la régénération. La diarrhée élimine en urgence ce qui doit sortir.
Ce chaos apparent est l’antichambre de l’ordre.
Comme un ménage de printemps, il faut accepter le désordre passager pour retrouver l’équilibre.
On ne panique pas en voyant la poussière s’accumuler quand on range : c’est le signe qu’on nettoie.
Chacun a sa propre « jauge » d’absorption Et c’est là que la physiologie individuelle entre en jeu.
Chacun dispose d’une capacité propre à absorber, tamponner, compenser les agressions du quotidien :
Certains encaissent sans broncher des vagues de stress, d’autres vacillent à la moindre secousse.
Il y a ceux qui vivent sous des antennes 5G et résistent, et ceux qui flanchent à la première exposition.
Un système émonctoriel (reins, foie, peau, intestins, poumons) peut être saturé chez l’un, tandis qu’un autre libère et élimine sans effort.
Certains vivent sous la lumière des écrans, d’autres sous la lumière du soleil.
La charge en métaux lourds, en moisissures, en polluants diffère radicalement d’un individu à l’autre.
Tous ces paramètres déterminent le « niveau de vitalité » disponible à chaque instant.
La santé n’est pas une ligne droite. Elle est résilience, adaptation, capacité à absorber, éliminer, reconstruire.
Et c’est pourquoi il n’y a pas de protocole universel : l’accompagnement vers la vitalité doit être ajusté, sur-mesure, en fonction du terrain, du vécu, du contexte.
Tomber malade, c’est parfois mieux que de tout garder La « maladie » n’est pas un bug.
C’est la maintenance.
C’est l’intelligence du corps à l’œuvre, qui choisit d’éliminer plutôt que d’accumuler.
Le symptôme est le prix à payer pour retrouver l’ordre. Ceux qui ne tombent jamais « malades » ne sont pas toujours les plus robustes.
Parfois, ils sont simplement ceux dont le corps ne peut plus se permettre de nettoyer, ceux qui gardent en eux ce qui aurait dû sortir.
Accepter le nettoyage, accompagner le processus, écouter son terrain et le renforcer, c’est retrouver le chemin de la vitalité.
Et si on réapprenait à faire confiance à la sagesse de notre biologie ?
Et si, au lieu de lutter contre le vivant, on lui ouvrait enfin la voie ?
Mais ce processus de nettoyage, aussi naturel soit-il, ne se manifeste jamais de la même manière chez chacun d’entre nous.
Tout dépend du niveau de vitalité, de la capacité de réaction, et du dialogue subtil entre les systèmes nerveux et hormonaux.
Mais parlons de ce systeme de nettoyage naturel :
La « tempête neuro-hormonale » ou l’orchestration du nettoyage
En naturopathie, ce processus est appelé tempête neuro-hormonale.
Pourquoi ce terme ? Parce que lorsque le corps décide de lancer un grand nettoyage, ce sont les hormones – ces messagers chimiques extraordinaires – qui orchestrent la manœuvre.
Elles stimulent les organes émonctoires (foie, reins, intestins, poumons, peau) pour qu’ils fassent leur travail d’élimination.
C’est le système nerveux, intimement lié à l’axe hormonal, qui donne le signal du passage à l’action.
Et tout cela ne se fait pas au hasard.
La force et la rapidité de cette tempête dépendent directement de votre niveau de vitalité.
Plus votre vitalité est haute, plus la réaction sera brève, intense, efficace.
On observe souvent que chez les personnes les plus vitales, la « maladie » survient de façon fulgurante, avec des symptômes francs, puis tout rentre rapidement dans l’ordre.
À l’inverse, un terrain affaibli va manifester des symptômes larvés, traînants, incomplets : le corps n’a pas l’énergie suffisante pour lancer la tempête.
C’est la raison pour laquelle il ne faut jamais craindre l’intensité d’une crise d’élimination. Elle est le reflet d’une force de vie en mouvement.
Mais il y a plus encore.
Car la physiologie ne s’exprime pas uniquement à l’échelle individuelle : nous sommes des êtres de lien, immergés dans un terrain partagé.
Et c’est là que naît le plus grand malentendu sur la maladie : la croyance dans la contagion.
Mais, pourquoi tombe-t-on souvent « malade » en même temps ?
La contagion, une fable confortable
La plupart des gens n’ont jamais remis en question la première histoire qu’on leur a racontée :
« Quelqu’un a attrapé quelque chose et l’a refilé à tout le monde autour de lui. »
C’est simple, ça fait peur, et surtout… ça arrange bien des intérêts.
Mais cette explication s’effondre dès qu’on observe la réalité de plus près.
Quand plusieurs personnes d’une même famille, d’un bureau ou d’une école se sentent mal, on pointe aussitôt la contagion. Pourtant, il suffit d’ouvrir les yeux :
ce qui est partagé, ce n’est pas un “virus invisible”, mais le même air, la même eau, la même lumière, le même niveau de stress, les mêmes produits ménagers, la même nourriture industrielle, le même sommeil perturbé, la même exposition aux ondes, la même ambiance émotionnelle.
Nous partageons beaucoup plus que la simple proximité :
nous partageons des habitudes, des rythmes, des fréquences.
Lorsque le terrain d’un membre du groupe se déséquilibre, par surcharge toxique, stress ou épuisement énergétique, les autres suivent souvent le mouvement — non pas parce qu’ils “ont attrapé” quelque chose, mais parce qu’ils subissent la même perturbation environnementale, au même moment.
La dimension la plus méconnue, c’est celle-ci :
notre biologie n’est jamais isolée.
Nos systèmes nerveux s’accordent les uns aux autres. Nos champs électromagnétiques se synchronisent.
Quand une personne vacille, ceux qui l’entourent compensent, parfois jusqu’à manifester eux-mêmes les mêmes signes d’épuisement.
Ce n’est pas une infection, c’est de la résonance.
Et pourtant, la médecine moderne ne se penche jamais sur ces schémas : elle ne teste pas la qualité de l’air intérieur, l’excès d’ondes, la carence en lumière naturelle, l’épuisement minéral chronique.
Elle ne cherche que des “pathogènes”, car c’est le seul prisme qu’on lui a appris — et le seul qu’on rémunère.
L’histoire de la “contagion virale” a prospéré parce qu’elle était facile à vendre, difficile à démonter. Elle a offert un ennemi extérieur commode, et un modèle économique perpétuel aux institutions.
Mais la réalité est à la fois plus sobre et plus riche de sens :
on ne “chope” pas la maladie.
On révèle un déséquilibre partagé.
Tant qu’on continuera de traiter les symptômes d’une histoire, plutôt que d’observer ce qui se joue dans le terrain commun, on passera à côté de l’essentiel :
La santé, c’est l’harmonie du vivant, pas la guerre contre l’invisible.
Alors rapidement comment je m’y prendrais si demain j’étais malade, ces étapes sont valables également dans les transitions de saisons.
S’autoriser le repos/intégration : Laisser le corps ralentir sans culpabilité.
Soutenir les émonctoires : Tisane de plantes dépuratives (pissenlit, bardane, artichaud), bouillons, hydratation abondante minéralisée, sudation douce.
Alléger l’alimentation : Favoriser les aliments bruts, cuits doucement, limiter les surcharges digestives.
Accueillir la fièvre : Elle fait partie du processus d’élimination (hors contexte d’urgence médicale).
S’exposer à la lumière naturelle : Sortir, respirer, reconnecter avec les cycles.
Écouter ses ressentis : Prendre le temps d’observer ce que le corps exprime, sans vouloir tout supprimer à tout prix.
Séance de sauna si disponible
On évite les légumes crus surtout en periode automnale /hivernale.




