Équilibre, énergie, identité : l’approche vitaliste différenciée
Le code vitaliste : 8 chemins pour ressusciter l’énergie masculine et la puissance féminine
Les accompagnements personnalisés avec un naturopathe sont loin d’être vains. Beaucoup prennent leur santé en main en toute autonomie et j’encourage chacun à le faire d’ailleurs. Ceci étant, parfois, avec des conseils de ce type, cela permet de gagner du temps et de limiter les erreurs. C’est dans ces conditions que j’ai écrit cet article. J’espère que chacun y trouvera une information utile pour s’aligner toujours plus sur sa propre vitalité.
« La santé n’est pas l’absence de symptômes ; c’est la présence d’une force créatrice qui circule librement. »
– Manifeste Vitalholis
Pourquoi distinguer l’homme et la femme ?
Pendant des décennies, la médecine moderne s’est voulue universelle.
On a standardisé le soin, le diagnostic, la prescription, jusqu’à croire que le corps humain était une simple équation à variables interchangeables. Or, rien n’est plus faux : le vivant ne tolère pas le copier-coller.
Hommes et femmes ne sont pas des variantes d’un même modèle : ils sont deux expressions complémentaires de la vie.
Leur biologie, leur système hormonal, leurs polarités énergétiques, mais aussi leur vécu, leur rapport au monde, leur manière de s’épuiser… tout diffère.
Croire qu’un même protocole – qu’il soit médicamenteux, alimentaire ou émotionnel – puisse s’appliquer indifféremment à tous, c’est oublier que la médecine véritable est un art du discernement, pas une production à la chaîne.
L’erreur du “protocole universel” : mutiler l’un, étouffer l’autre
Vouloir régénérer sans respecter ces différences, c’est bricoler là où il faudrait sculpter,
C’est confondre le chemin du feu et celui de la rivière, alors qu’ils obéissent à des lois opposées.
Résultat ?
Des hommes effondrés, privés de feu, cherchant leur axe dans le regard des autres.
Des femmes surchargées, coupées de leur cyclicité, forcées de marcher au pas du “toujours plus” là où elles sont appelées à danser.
Le vitalisme, une médecine de la réalité vivante
L’approche vitaliste remet le terrain au centre :
On ne regarde pas seulement le symptôme, mais l’ensemble du terrain – les forces adaptatives, les rythmes propres, les réserves profondes, les blocages inscrits dans la chair, les mémoires du vivant, la qualité des émonctoires, les fameux organes éliminateurs.
C’est une médecine du “fond”, pas de la surface.
On cultive la vigueur intrinsèque, pas le pansement externe.
Les mêmes leviers – jeûne, plantes, mouvement, mindset – peuvent devenir médecine ou poison selon :
Le sexe,
La saison de vie (enfance, fertilité, maternité/paternité, ménopause/andropause…),
L’état des réserves,
Et la polarité dominante (yin/yang, feu/eau, donner/recevoir).
Notre promesse : Sculpter la vitalité, pas l’uniformité
Ici, pas de “one size fits all”.
Mais un engagement :
Respecter la nature profonde de chacun.
Honorer le masculin comme le féminin.
Retrouver le chemin qui ramène chacun à sa puissance, à son axe, à sa capacité d’incarner la vie – et non de la subir.
C’est tout le sens de la démarche Vitalholis :
Révéler ce qui dort en chacun – pas en standardisant, mais en affinant.
Ce n’est pas la promesse du confort immédiat, mais celle de la liberté retrouvée.
Le terrain ne ment jamais.
Ce que l’on cultive finit toujours par fleurir – ou par faner, si l’on s’obstine à méconnaître la nature du sol.
Prêt à changer de paradigme ?
Alors plongeons ensemble dans cette lecture différenciée du vivant,
là où l’homme et la femme retrouvent chacun le chemin de leur force,
non pas en s’imposant des recettes, mais en renouant avec leur propre énergie vitale.
NB : Tous les plans de remédiations que vous trouverez dans la suite de cet article sont des plans génériques à adapter en fonction des personnes, des niveaux de vitalité, de l’état des émonctoires etc etc… Mais ca permet de donner une certaine tendance et des pistes de remédiations différenciées H/F. N’hésitez pas à vous faire accompagner d’un naturopathe dans votre quête de retour à la vitalité. Reprise des accompagnements fin septembre me concernant.
AXE 1 – Terrain hormonal & énergétique
(Racines invisibles, puissance à révéler)
Nature de la différence
Chez l’homme :
Biologie du masculin : L’homme est construit pour l’action, la conquête, le dépassement. Sa force réside dans un axe testostérone–dopamine–DHEA, qui lui donne élan, confiance, capacité à s’engager dans le monde.
Problématique moderne : Aujourd’hui, les hommes sont asphyxiés par les xénoestrogènes (plastiques, pollution), le stress chronique, la sédentarité et le sucre. Résultat : testostérone en berne, DHEA au tapis, dopamine pervertie (addictions, écrans).
Manifestation : perte de motivation, libido basse, difficulté à se lever, ventre qui s’arrondit, regards qui fuient, mental en boucle.
Zoom :
Axe androgénique souvent éteint ou bridé (testostérone, DHEA, dopamine).
Excès d’œstrogènes relatifs (xénoestrogènes, surpoids, inflammation).
Importance de la stimulation, du dépassement, de l’affirmation pour raviver le feu intérieur.
Besoin d’une sécheresse intérieure (jeûne, effort intense, discipline, froid, défi).
Signature énergétique : L’homme doit ré-apprendre à brûler, à frapper dans la vie, à redevenir feu.
Chez la femme :
Biologie du féminin : La femme est le réceptacle, la gardienne du rythme, du cycle, du vivant. Son équilibre hormonal repose sur une valse subtile œstrogènes/progestérone, orchestrée par la thyroïde et l’axe HPO (hypothalamo-hypophyso-ovarien).
Problématique moderne : Charge mentale, vie hormonale perturbée (contraceptifs, perturbateurs endocriniens, stress), cycles irréguliers, dominance œstrogénique chronique, progestérone en fuite.
Manifestation : fatigue cyclique, anxiété, troubles du sommeil, prise de poids sous-ombilicale, frilosité, perte d’élan vital.
Zoom :
Axe œstrogéno-progestatif souvent déséquilibré (dominance œstrogénique, épuisement progestatif, résistance à l’insuline).
Surcharge mentale + charge émotionnelle (multi-rôles, pression sociale, attentes implicites).
Besoin de sécurité, de régularité, de recharge, de chaleur – là où l’homme cherche la friction, la femme a besoin de contenir, de lisser.
Attention au trop d’intensité : chez elle, la vitalité se nourrit de douceur, de fluidité, du respect du rythme naturel, jamais dans la privation extrême ni dans la violence contre soi.
Signature énergétique : La femme doit restaurer sa rivière intérieure, s’enraciner dans la sécurité, la cyclicité et la chaleur.
➡️Conclusion de l’axe
Le même symptôme (fatigue, prise de poids, dépression) ne vient pas du même dérèglement chez l’homme ou la femme, et ne se corrige pas par les mêmes leviers.
Le terrain dicte la stratégie.
C’est la grande force – et la grande humilité – du vitalisme.
Critères différenciants
Homme
Taux de testostérone total et libre, DHEA-S, SHBG (Sex Hormone Binding Globulin)
Tendance à la gynécomastie, prise de graisse abdominale
Libido, érection matinale, poigne physique
Score motivationnel, envie de défi
Femme
Longueur et régularité du cycle, SPM, douleurs prémenstruelles
Température basale, frilosité extrémités
Premiers signaux ou tendance d’hypercorticisme ou d’hypothyroïdie
Vitalité matinale, qualité du sommeil
Capacité à gérer le stress sans effondrement post-coup
Plan d’action vitaliste différencié
👨 Plan d’action vitaliste – Homme
Objectif : Ré-allumer le feu androgénique, restaurer l’axe viril, ancrer l’énergie.
Jeûne intermittent sec (18/6) 3–4 jours/semaine
Favorise la sécrétion de GH, augmente la sensibilité à la leptine, baisse l’inflammation.
Le sec = double effet : stimule l’hormèse, réduit la rétention d’eau, clarifie l’esprit.
Sprints, port de charge lourde, musculation explosive
2 à 3 séances de HIIT (30/10 x 10 sprints) /semaine.
2 à 3 séances de muscu polyarticulaire (deadlift, squat, tirage).
Exposition au froid (douche, rivière, cryo) 2-3x/semaine pour booster la noradrénaline.
Nutrition spécifique
Éliminer le sucre industriel, limiter le blé.
Focus sur protéines animales, foie de bœuf (vitamine A rétinol, cuivre), œufs entiers, sardines.
Supplémentation possible : zinc (30 mg), boron (3 mg), vitamine D3+K2, Ashwagandha si stress chronique.
Hygiène de vie
Lumière du matin dès le réveil (reset circadien).
Stop écrans après 21h, coucher précoce.
Pratique du “dopamine detox” : au moins 1 jour/semaine sans écran/plaisir instantané.
Mantra : « Coupe le sucre, allume le cuivre, libère la testostérone – et regarde la confiance revenir avant même le prochain lever de soleil. »
👩 Plan d’action vitaliste – Femme
Objectif : Sécuriser le cycle, lisser le cortisol, nourrir la réserve.
Repas du matin structurant
Petit-déjeuner protéiné + glucides racines (patate douce, miel, fruits rouges).
Bannir le jeûne matinal (sauf phase folliculaire, et jamais en période de stress ou de fatigue chronique).
Cycle du jeûne adapté
Pas de jeûne prolongé hors phase folliculaire (J5 à J12).
Fractionner les repas en cas d’hypoglycémie ou de fatigue postprandiale.
Micronutrition ciblée
Magnésium bisglycinate (200-300 mg), vitamine B6 (50-100 mg), PQQ (10-20 mg).
Soutien progestéronique naturel : huile d’onagre, gattilier en phase lutéale si troubles du cycle.
Gestion du stress
Respiration cohérente, méditation, yin yoga.
Rituels de chaleur : bains, bouillotte, infusions réconfortantes (mélisse, shatavari).
Aliments protecteurs
Protéines animales, beurre cru, brocoli vapeur, graines de courge.
Fuir les “régimes restrictifs”, bannir les cures détox intenses hors accompagnement expert.
Salade de carottes tous les midis en bol huile de noix de coco + vinaigre de cidre, sel et aromates.
Mantra : « La femme ne se restaure pas dans le manque mais dans la sécurité nourrissante. »
Synthèse Axe 1
La fatigue peut sembler la même, mais la racine diffère.
L’homme doit raviver son feu ; la femme doit restaurer sa rivière intérieure.
Vouloir imposer le même plan à chacun, c’est nier la nature profonde du vivant.
C’est là que l’approche vitaliste prend tout son sens : remettre du discernement, de l’écoute, du sur-mesure.
Prendre en compte qu’il ne s’agit là que d’exemple d’approche et absolument pas de plans personnalisés.
Ce que tu vas lire ensuite, tu ne le trouveras dans aucun manuel de médecine conventionnelle.
J’y détaille les 7 axes essentiels de la régénération du vivant : pour chaque pilier, une voie adaptée à ta nature profonde, féminine ou masculine.
Tu veux enfin incarner ta vraie vitalité ?
La suite commence ici.
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